segunda-feira, 16 de setembro de 2013

Uma arte por dia #2

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Joie de Vivre – Matisse (1905)


MATISSE

Naissance31 décembre 1869
Le Cateau-Cambrésis (France)
Décès3 novembre 1954 (à 84 ans)
Nice (France)

En 1896, Matisse expose pour la première fois au « Salon des
 Cent » et au Salon de la Société nationale des beaux-
arts dont il devient membre associé sur proposition 
de Pierre 
Puvis de Chavannes. Cette fonction lui permet notamment 
d'exposer sans passer par un jury. Il passe l'été à Belle-Île-
en-Mer et rencontre l'australien John Peter Russell qui 
l'introduit auprès d'Auguste Rodin et Camille Pissarro. Il 
commence à s'intéresser à la peinture impressionniste qu'il 
découvre en 1897 au musée du Luxembourg.

En 1894, naît sa fille Marguerite (d'un de ses modèles 
nommé Caroline Joblau). C'est à l'occasion de son voyage de 
noces que Matisse débarque en Corse le 8 février 1898 
accompagné de sa jeune épouse Amélie Parayre ; née en 
1872, elle est âgée de 25 ans ; ils auront deux enfants, Jean en 
1899 et Pierre en 1900. Au cours de son séjour à Ajaccio qui 
dure jusqu'en juillet, il habite dans une villa dont il a loué le 
dernier étage meublé à un certain de la Rocca. Henri Matisse 
peint à Ajaccio une cinquantaine de toiles dont « le mur 
rose » qui représente l'arrière de l'hospice Eugénie vu depuis 
la villa "de la Rocca". Il passe une semaine à Londres où, sur 
les conseils de Pissarro, il découvre la peinture de Joseph 
Mallord William Turner. En séjour à Toulouse, il 
expérimente la méthode de Turner. À partir de 1900, Matisse 
travaille à l'Académie de la Grande Chaumière sous la 
direction d'Antoine Bourdelle et fréquente également l'atelier 
d'Eugène Carrière. Il y fait la connaissance d'André Derain et 
de Jean Puy. Derain qui lui présente Maurice de Vlaminck. Il 
expose au Salon des indépendants (1901) et participe à la 
première édition du Salon d'automne (1903). Il expose en 
1904 chez Ambroise Vollard.

Au début de 1905, il présente une importante exposition 
particulière chez Bernheim-Jeune et participe au Salon des 
indépendants. L'été de 1905, il séjourne à Collioure en 
compagnie de Derain. Au Salon d'automne de 1905, 
l'accrochage des œuvres de Matisse, Albert 
Marquet, Vlaminck, Derain et Kees van Dongen provoque un 
scandale par les couleurs pures et violentes posées en aplat 
sur leurs toiles. À la vue de ces tableaux regroupés dans une 
même salle, le critique Louis Vauxcelles compare l'endroit à 
une « cage aux fauves ». L'appellation de « fauve » est 
aussitôt adoptée et revendiquée par les peintres eux-mêmes. 
Cette période marque également la reconnaissance de son 
travail, lui permettant enfin une relative aisance matérielle. 
Matisse devient le chef de file du fauvisme. La même année, 
il rencontre Edmond-Marie Poullain.

Il entreprend de nombreux voyages qui seront autant de 
sources d'inspiration : Algérie, Italie, Allemagne, Maroc, 
Russie, Espagne, États-Unis et Tahiti.

En 1908, Matisse ouvre une académie libre (au couvent des 
Oiseaux, puis à l'hôtel de Biron) où se pressent les étudiants 
étrangers. L'académie ferme en 1911.

Entre 1908 et 1912, ses œuvres sont exposées à Moscou, 
Berlin, Munich et Londres ; Matisse et Amélie reviendront à 
Ajaccio en décembre 1912. En 1913, Matisse est exposé à 
l’Armory Showde New York à côté d'œuvres de Marcel 
Duchamp et Francis Picabia, comme autant de représentants 
de l'art le plus moderne qui soit.

Henri Matisse dans l'atelier de la rue Désiré Niel à Nice. Il tient un fusain au bout d'un bambou pour esquisser l'œuvre

Dès le déclenchement de la Première 
Guerre mondiale, il quitte Collioure 
qu'il fréquentait régulièrement 
depuis 1905. Après avoir passé une 
partie de l'hiver 1916-1917 à Nice, 
Matisse décide de rester plus 
longuement sur la Côte d'Azur, qu'il 
considère comme un paradis, et dont 
il recherche la transcription dans ses 
toiles. Durant cette période, Matisse 
rencontre le peintre japonais Yoshio 
Aoyama, qui vivait aussi à Nice, dans 
le quartier de Cimiez, et qui devient 
son disciple. Selon Matisse, Aoyama 
était un maître de la couleur, créant 
le terme Aoyama blue. En 1919, il reçoit la commande d'Igor 
Stravinski et Serge Diaghilev pour dessiner les costumes et 
les décors du ballet Le Chant du rossignol présenté 
à Londres.

En 1925, Matisse est nommé chevalier de la Légion 
d'honneur.

À New York, on organise une rétrospective (1929). Pendant 
son séjour aux États-Unis, Albert Barnes, le collectionneur, 
lui commande une œuvre monumentale pour sa fondation à 
Philadelphie. À son retour à Nice, dans l'atelier de la 
rue Désiré Niel loué spécialement pour cette réalisation, 
Matisse s'attellera à la Danse dont il réalisera de 1930 à 1933, 
trois versions en raison d'erreurs de gabarit. La première 
version inachevée a été retrouvée après sa mort dans son 
appartement à Nice. Elle est exposée en présentation 
définitive avec la deuxième version, la Danse de Paris (1037 
× 450 cm), dans la salle Matisse du musée d'art moderne de 
la ville de Paris. La dernière version dite la Danse de 
Mérion a été installée par Matisse lui-même, en mai 1933, à 
la fondation Barnes de Philadelphie. C'est au décours de ce 
travail que Matisse inventa les « gouaches découpées ».

Il travaille à l'illustration du roman de James Joyce, Ulysse
et aux décors et aux costumes de Rouge et noir pour les 
Ballets russes de Monte-Carlo (1934-1938).

En 1941, atteint d'un cancer, il est hospitalisé à la clinique du 
Parc de Lyon. Ses médecins lui donnent six mois à vivre. S'il 
ne peut plus voyager, il utilise alors les étoffes ramenées de 
ses voyages pour habiller ses modèles originaires du monde 
entier. Son infirmière, Monique Bourgeois accepte d'être son 
modèle. Matisse utilise la technique des gouaches découpées 
et commence la série Jazz.

Il s'installe à Vence et renoue une amitié épistolaire assidue 
avec le dessinateur et écrivain André Rouveyre, connu à 
l'atelier de Gustave Moreau.

En avril 1944, Marguerite Matisse, sa fille, ainsi qu’Amélie 
son épouse, sont arrêtées par la Gestapo, pour faits 
de résistance. Madame Amélie Matisse reste six mois en 
prison, tandis que Marguerite Matisse, fille du peintre, 
parvient à s'enfuir à Belfort du train de déportation qui 
l'emmenait dans un camp. Elle est recueillie dans un premier 
temps par la famille de Léon Delarbre, peintre résistant et 
déporté, connu pour avoir réussi à ramener avec lui des 
dessins réalisés dans les camps d'extermination (musée de la 
Résistance à Besançon). Marguerite Matisse est ensuite prise 
en charge par la Croix-Rouge qui la cache au sein de la 
famille Bruno de Giromagny, et libérée le 6 octobre 1945. 
Sous le coup d'une émotion intense, Henri Matisse dessine 
de nombreux portraits de sa fille dont le dernier de la série 
montre un visage enfin apaisé.

En 1945, une grande rétrospective est organisée au Salon 
d'Automne. Il réalise les cartons de tapisserie Polynésie, le 
Ciel et Polynésie, la Mer (1946) et commence à travailler à 
partir de 1949 au décor de la chapelle du Rosaire de Vence6.

En 1952 a lieu l'inauguration du musée Matisse du Cateau-
Cambrésis, sa ville natale.

Il réalise la gouache découpée La Tristesse du roi, tableau 
« plus proche même de la peinture classique que Matisse ne 
l'a jamais été..., son dernier autoportrait..., le portrait d'un 
vieillard ».

Henri Matisse meurt le 3 novembre 1954 à Nice et est enterré 
dans cette ville, au cimetière de Cimiez.

Son fils, Pierre Matisse fut un important et influent 
marchand d'art installé au Fuller Building de New York.

En 1963, le musée Matisse de Nice ouvre ses portes à son 
tour.

Connu et reconnu de son vivant, la cote de Matisse n'a cessé 
depuis de monter ainsi que le montre en 2009 la valeur 
historique de 32 millions d'euros atteinte par Les Coucous, 
tapis bleu et rose, œuvre mise en vente dans le cadre de la 
vente Bergé/Yves Saint Laurent à Paris.

domingo, 15 de setembro de 2013

Uma arte por dia #01

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Dead Can Dance video "The Carnival Is Over" directed by Ondrej Rudavsky.


DEAD CAN DANCE (oficial site here)
Dead Can Dance is an English-Australian neoclassical dark wave band, formed in 1981 in Melbourne by Lisa Gerrard and Brendan Perry. The band relocated to London, England in May 1982. Australian music historian Ian McFarlane described Dead Can Dance's style as "constructed soundscapes of mesmerising grandeur and solemn beauty; African polyrhythms, Gaelic folk, Gregorian chant, Middle Eastern mantras and art rock."[1]

Having disbanded in 1998, they reunited briefly in 2005 for a world tour and reformed in 2011, releasing a new album (Anastasis) and embarking on several tours.

domingo, 23 de junho de 2013

O grito dos incluídos.


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Muita coisa já se disse sobre o as manifestações do Brasil nas duas últimas semanas.

Claro que não darei conta aqui de uma análise aprofundada do tema, mas quero falar um pouco sobre a postura da esquerda nos últimos anos e porque seu manifesto está sendo cooptado por conservadores e pela mídia golpista.

Os partidos de esquerda (PSOL, PSTU e PCO) sempre erraram na estratégia de bater no PT e desconsiderar os avanços sociais dos 10 anos de governo federal. Eles sempre puseram a luta anti-pt acima das pautas que fariam o próprio governo mudar de rumo.

Para mim, isso ficou ainda mais evidente com a questão da redução de tarifa. Foi a pauta que levou as pessoas às ruas e não o anti seja lá o que for.

No entanto, sejamos honestos e verdadeiros, foram esses mesmos partidos os que sempre se mantiveram nas ruas, lutando por mudanças e, por isso mesmo, as atitudes de impedir que seus militantes ergam suas bandeiras é autoritária e anti-democrática.

O impasse agora se deu porque o tiro saiu pela culatra. Como muitos sempre disseram, a postura anti-pt deles acabava sendo mais uma aproximação com a direita do que uma mudança nos rumos políticos do país. Infelizmente, isto está claro na corpo fascista que tem engrossado as manifestações.

Defendo que a esquerda deve pautar-se por lutas positivas para o povo. Sair às ruas para defender a reforma agrária, a remoção do Feliciano da Comissão dos Direitos Humanos, reforma política, redução da jornada de trabalho etc...
Por exemplo: diante do que aconteceu, cadê os movimentos exigindo a extinção da PM que, sabemos, é corrupta e genocida?

 O "Grito dos excluídos", que acontece todo ano, no 7 de setembro, é um exemplo de manifestação que precisa ganhar força.

A gente deve formar uma massa que exija essas lutas e deixar de fazer aquelas manifestações infanto-juvenis contra Reuni, contra bla bla bla...

Enquanto a esquerda ficar nos "contra" ela estará sim defendendo o mesmo que os outros "contras" defendem e, como na Espanha, o mais provável é o retorno dos conservadores ao comando do país.

Para finalizar, compartilho um vídeo filosófico do Deleuze sobre o que é ser de esquerda.



ADD:
algumas horas depois de escrever essa postagem vejo essa matéria. que boa noticia! a estrategia do MPL tá certíssima. Quero ver os reaças boys e patis irem no capão redondo e campo limpo.

"Depois de dizer que não iria convocar novos protestos neste momento, o Movimento Passe Livre São Paulo (MPL-SP) disse na tarde deste domingo (23) ao G1 que irá apoiar uma manifestação na próxima terça-feira (25) organizada pelos parceiros Periferia Ativa “Comunidade em Luta” e do Movimento dos Trabalhadores Sem Teto (MTST).
Em sua página na internet e em uma rede social, o MPL pede confirmação de presença no protesto e pede para o público divulgá-lo. A nova pauta de reivindicações inclui desmilitarização da polícia, investimentos na saúde e educação, controle no valor dos alugueis, redução do custo de vida, além da tarifa zero para o transporte público. O protesto está previsto para as 7h e terá dois pontos de concentração: no Metrô Capão Redondo e Largo do Campo Limpo.
“O que a gente divulgou é que a gente está apoiando o ato do MTST [Movimento dos Trabalhadores Sem Teto]. Agora a gente tem uma pauta ampla, a que mais nos diz respeito é a tarifa zero”, afirmou o estudante Caio Martins, de 19 anos, um dos líderes do movimento.
Depois de uma série de protestos, o governador Geraldo Alckmin (PSDB) e o prefeito Fernando Haddad (PT) revogaram o reajuste da tarifa do transporte público na última quarta-feira (19). A redução começa a valer a partir de segunda-feira (24). As passagens de trens, Metrô e ônibus voltam a custar R$ 3.
Na nota publicada no site, o movimento divulgou o seguinte texto: “Se antes diziam que baixar a passagem era impossível, a luta do povo provou que não é. Já derrubamos os 20 centavos. Podemos conquistar muito mais. O transporte só vai ser público de verdade quando não tivermos que pagar nenhuma tarifa para usá-lo.”
O movimento se reúne na tarde deste domingo para discutir o sistema do transporte público e a tarifa zero em três pontos fechados da cidade, nas regiões do Tatuapé, Largo Treze e Sumaré."


quinta-feira, 23 de maio de 2013

O futebol precisa de novas regras.

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Gosto de escrever sobre futebol. Provavelmente porque sou um torcedor fanático que adora acompanhar de tudo (menos os estaduais).
E, às vezes, algumas ideias de profº Pardal me fazem viajar em mudanças e se elas seriam possíveis.
A atual diz respeito à queda da qualidade dos jogos e não é original minha, já ouvi de outras pessoas. É quase um consenso dizer que o futebol é hoje um jogo de força física, em detrimento das jogadas espetaculares comuns na metade do século 20 (para os puristas, tendo a abandonar os números romanos).
A Espanha, maior sensação do futebol atual é um time de toque de bola. Eles envolvem o adversário com toques rápidos e finalizações precisas. Mas, você, dificilmente, verá num jogo da Espanha aquele jogador com ginga, ou que faça um jogada individual de drible ou arranque.
Com raras exceções os jogos de clubes ou seleções terminam com no máximo 3 gols. É pouco, especialmente porque as jogadas não são bonitas de se ver.
O que fazer?
Parece que uma solução viável, de fácil implementação e que, inclusive ajudaria os clubes financeiramente seria a redução dos atuais 11 jogadores para 10. O campo ganharia espaço para as jogadas e os jogadores perderiam a força na marcação, a favor do espetáculo.
Sei que no futebol as mudanças de regra são quase impossíveis. Porém, essa não interfere na politicagem e nem custa para ninguém, muito pelo contrário.
Por essas dificuldades, talvez uma ideia seria mandarmos emails para a Fifa dando essa sugestão. (http://pt.fifa.com/contact/form.html) Assim como, compartilhar nas redes sociais essa proposta e ganhar o apoio de jornalistas e da opinião pública.
Como lhe parece?

sábado, 11 de maio de 2013

A inclusão do combate à homofobia e da promoção das múltiplas sexualidades como conteúdos a serem trabalhados e avaliados pelo professor, no dia-a-dia da educação infantil.

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Daniel Cerqueira*

Introdução

No Brasil, as regras/condutas sociais são regidas pela chamada heteronormatividade . Nela, o menino precisa constantemente reafirmar sua masculinidade para não ser considerado gay ou mulher (JUNQUEIRA, 2009). A mulher e, por associação, o gay, são associados à fragilidade  e a uma posição inferior diante dos enfrentamentos do dia-a-dia.
A homofobia entra no cotidiano escolar em diversas perspectivas : das atitudinais às factuais. No estudo, Diversidade Sexual na Educação: problematizações sobre a homofobia nas escolas, Rogério Diniz Junqueira diz :

Mesmo diante da dificuldade de dissuadir racionalmente alguém embebido de ódio homofóbico, uma sociedade democrática e suas instituições (inclusive a escola) devem envidar esforços para coibir e impedir que a selvageria intolerante cause ulteriores sofrimentos e para diminuir os efeitos que ela possa ter (até mesmo na alimentação do desprezo e do ódio em relação a outros grupos).  (JUNQUEIRA, 2009.p.29)

A criança de 0 a 5 anos e 11 meses está vivendo suas primeiras socializações e serão elas fundamentais para a produção de conceitos e comportamentos das mesmas. (BERGER e BERGER, 1977). Por isso, o trabalho com projetos pedagógicos é importante para
favorecer a criação de estratégias de organização dos conhecimentos escolares em relação a: 1) o tratamento da informação, e 2) a relação entre os diferentes conteúdos em torno dos problemas ou hipóteses que facilitem aos alunos a construção de seus conhecimentos, a transformação da informação procedente dos diferentes saberes disciplinares em conhecimento próprio. (VENTURA; HERNÁNDEZ, 1998, p, 61)
Por meio do Plano de Ação Pedagógica apresentado a seguir, o tema do combate à homofobia e a promoção das múltiplas sexualidades será trabalhado seguindo os aspectos a serem levados em conta na construção do projeto, de acordo com Ventura e Hernádez (1998), que são:
1.      A escolha do tema
2.      A atividade do docente após a escolha do projeto
3.      A atividade doa alunos após a escolha do projeto
4.      A busca de fontes de informação
Além disso, este artigo também propõe aos educadores pensar num processo de avaliação e planejamento que contemple o combate à homofobia e a promoção das múltiplas sexualidades, a partir da educação infantil.

Repensar e reelaborar comportamentos.

O brincar e o brinquedo são premissas para uma educação infantil de qualidade. Desde a Lei de Diretrizes e Bases (LDB) 9.394/96 até os “Critérios para um atendimento em creches que respeite os direitos fundamentais das crianças”, esta ação e este instrumento são valorizados e esperados no ensino de crianças de 0 a 5 anos e 11 meses. Porém, a construção de comportamentos homofóbicos podem se constituir já nesta fase, por meio do brincar e do brinquedo.
As escolas e as educadoras muitas vezes incentivam, cotidianamente, estereótipos de gênero.

Gênero, segundo Scott é um elemento constitutivo das relações sociais fundadas sobre as diferenças percebidas entre os sexos, que fornece um meio de decodificar o significado e de compreender as complexas conexões entre as várias formas de  interação humana. É a construção social que uma dada cultura estabelece ou elege em relação a homens e mulheres. (FINCO;SILVA;DRUMOND, 2011, p, 61)

Das meninas espera-se carinho, afeto, contato interpessoal e generosidade. Dos meninos, atenção, precisão, firmeza, impessoalidades e rigidez. “Se espera das meninas que se mantenham distantes das brincadeiras violentas, barulhentas, que elas prescindam de movimentos amplos”, “se esses comportamentos partissem dos meninos, seriam considerados claro “afastamento” da matriz heterossexual”. (BELO e FELIPE, 2009, p.149)
            O mesmo ocorre com relação ao brincar. Há brincadeiras definidas por gêneros e, qualquer desvio delas, gera estranhamento e reação dos pais, mas, também, das educadoras em geral. Estas vão transformando o brincar e o brinquedo em “instrumentos pedagógicos”. Eles são, portanto, “um instrumento de poder que é acionado constantemente para definir/produzir determinadas formas de gênero”. (id. p. 150)
            Cabe à escola mudar esses parâmetros heteronormativos. Como fazer isso? Em primeiro lugar, o tema do combate à homofobia deve pautar as reuniões dos profissionais da escola e seu projeto político pedagógico. Não apenas por ser tema de luta dos movimentos sociais, mas porque o comportamento homofóbico gera violência e fere os direitos humanos. Porém, no âmbito do processo de ensino-aprendizagem (no caso da educação infantil, no âmbito do cuidar/educar) é o educador o responsável por planejar, conduzir e aferir as atitudes dos educandos.  Embora pesquisas tenham demonstrado que grande parte da homofobia na educação parte do educador (JUNQUEIRA, 2009), este não será objeto de estudo deste artigo. Este versará sobre a inclusão do combate à homofobia na escola a partir da concepção construtivista de referencial psicopedagógico e de sua inclusão na avaliação da aprendizagem realizada na escola pelo educador desta linha.
            Nesta perspectiva, será necessário ao educador levar em consideração os conteúdos conceituais, procedimentais, factuais e atitudinais em seu planejamento e avaliação. “Quando a formação integral é a finalidade principal do ensino e, portanto, seu objetivo é o desenvolvimento de todas as capacidades da pessoa e não apenas as cognitivas, muitos dos pressupostos da avaliação mudam.” (ZABALA, 1998, p.197)
Em “Avaliação Educacional: caminhando pela contramão”, Freitas (2012) ressalta que a avaliação do ensino-aprendizagem passa por um processo formal e informal. No formal temos as “práticas que envolvem o uso de instrumentos de avaliação explícitos” e no informal os “juízos gerais sobre o aluno, cujo processo de constituição está encoberto e é aparentemente assistemático e nem sempre acessível ao aluno”  (1994 apud PINTO; FREITAS, 2012, p. 27).  O problema é que, “quanto mais elementar é o nível de ensino, mais contínua e difusa é a presença da avaliação” (FREITAS,2012, p.17).
            Assim, o papel do educador torna-se primordial neste processo. Por meio da avaliação inicial ele aferirá quais destes comportamentos que giram em torno da heteronormatividade estão presentes no cotidiano das crianças. Em seguida, o planejamento deverá, segundo Freitas, organizar o ensino-aprendizagem em dois núcleos ou eixos interligados: objetivos/avaliação e conteúdo/método. Neste processo, a avaliação não é meramente estatística e, por isso, medida somente no final do processo. Ela é reguladora, ou seja, dá base para o planejamento e orienta durante o percurso o que está funcionando e o que precisa ser replanejado. Nesse sentido, ela deve compreender no mínimo três fases: avaliação inicial, monitoramento e avaliação final.
No tocante ao combate à homofobia e a promoção das múltiplas sexualidades, o educador centrará seus esforços nos conteúdos atitudinais e nos procedimentais. Para os primeiros, as crianças precisarão vivenciar situações conflitantes que permitam a observação dos comportamentos de cada um dos meninos e meninas e, com isso, romper com ideias pré-estabelecidas como: “brincar de boneca é coisa de menina”, “o menino tem de ser forte”, “ somente meninas andam de mãos dadas”, “mulheres cuidam de crianças, homens conquistam o dinheiro”, etc...
Para o desenvolvimento de suas capacidades, às crianças deverão “estabelecer e ampliar cada vez mais as relações sociais, aprendendo aos poucos a articular seus interesses e pontos de vista com os demais, respeitando a diversidade e desenvolvendo atitudes de ajuda e colaboração”. (GUARULHOS, 2010 p, 29)
Por meio de sequencias didáticas elaboradas, principalmente, a partir do brincar e dos brinquedos, o educador fará a ampliação dos conceitos de gênero, dos papeis sociais de cada um, das possibilidades múltiplas de identidades sexuais, de relações afetivas e de profissões determinadas por gênero e, assim, acompanhará situações onde os procedimentos sofrerão ou não modificações.
Diante disso, faremos um exemplo de sequência didática para a educação infantil. Durante quatro dias, as crianças vivenciarão atividades de uma hora cada, com essa temática, divididas da seguinte maneira.
1.      Faz-de-conta.
2.      Jogo das cores
3.      Como eu me sinto quando...
4.      Brinquedos de todos
No faz-de-conta, uma série de adereços e figurinos serão dispostos para que as crianças vivenciem diversos papéis sociais. Caberá às educadoras e aos educadores presentes incentivar que na brincadeira elas vivenciem experiências consideradas socialmente como masculinas e femininas, sem distinção de gênero. Nesse sentido, Finco, Silva e Drumond são claros ao afirmarem que: “A possibilidade de experenciar sentimentos fortes e contraditórios, colocar-se em múltiplos papéis, de  exercitar o poder, dizer o indizível, viver o inimaginável, na interação com o outro, alarga as fronteiras entre a fantasia e a realidade colaborando significativamente na construção das identidades das crianças”. (p, 77)
            As cores são importantes recursos de trabalho para a questão de gênero na educação infantil.
Por isso, o segundo dia de atividades ficará reservado para o trabalho com elas. Na área externa, as crianças poderão se pintar com as cores que mais gostam e os meninos e as meninas incentivados a diversificarem as cores de cada um, sem estereótipos.
            A terceira atividade é a da conversa, pois as crianças tem muito que dizer. “Quando eu me sinto quando...” busca trabalhar na criança o hábito em expor seus sentimentos diante de situações cotidianas que muitas vezes são naturalizadas.
            Seja na atividade das cores, ou nesta, o intuito é o de produzir uma pedagogia que veicula atitudes e hábitos, descaracterizando os estereótipos de comportamento que fomentam preconceitos e desigualdades de oportunidades entre meninos e meninas.
            Por fim, uma atividade com brinquedos para desnaturalizar as ideias preconcebidas de que eles são definidores de gêneros. No primeiro momento, todos brincarão de cuidar da casa, dos filhos (por meio dos bonecos e bonecas) e de como podem ser compartilhadas as tarefas domésticas por todos os moradores de um mesmo local. Assim como, os brinquedos, supostamente masculinos, serão compartilhados por todos neste momento lúdico do cuidar/educar.
            Neste Plano de Ação Pedagógica, todas as atividades descritas serão registradas por fotos, vídeos e relatos dos educadores sobre as vivências partilhadas. Este material comporá a matriz avaliativa e precisará contemplar estas situações e procedimentos para que, durante o processo de ensino-aprendizagem, ela possa ser utilizada como instrumento de reformulação de novas ações.         
           
A partir de uma concepção que contempla como finalidade fundamental do ensino a formação integral da pessoa, e conforme uma concepção construtivista, a avaliação sempre tem que ser formativa, de maneira que o processo avaliador, independentemente de seu objeto de estudo, tem que observar as diferentes fases de uma intervenção que deverá ser estratégica. (ZABALA, 1998, p.201)
           
Conclusão

Combater à homofobia na educação infantil e promover as múltiplas sexualidades é tarefa para duas frentes de ação: a organização do trabalho pedagógico da escola e a organização do trabalho pedagógico da sala de aula (FREITAS, 2012). A construção das identidades de gênero e das identidades sexuais começa cedo na vida das crianças e a educação infantil tem fundamental importância neste processo.

[...] a escola torna-se, no que se refere à sexualidade, um local de ocultamento. Mais do que isso, a escola cria uma homofobia compartilhada com a família e com outros espaços sociais, expressando uma certa ojeriza às sexualidades que não se enquadram  na heterossexualidade normativa, “como se a homossexualidade fosse contagiosa” (2001, LOURO apud BELO e FELIPE, 2009, p.151)

 O educador, na perspectiva deste artigo, necessita imbuir-se deste tema e incluir no seu processo de avaliação e planejamento instrumentos de ação para reverter este quadro e contribuir com relações societárias menos violentas e mais humanizadas.

Bibliografia

BELLO, Alexandre Toaldo  & FELIPE, Jane.  Construção de Comportamentos Homofóbicos no Cotidiano da Educação Infantil. In: JUNQUEIRA, Rogério Diniz (org).  Diversidade Sexual na Educação: problematizações sobre a homofobia nas escolas.  Brasília : Ministério da Educação, Secretaria de Educação Continuada, Alfabetização e Diversidade, UNESCO , 2009.

BERGER, Peter L. e BERGER, Brigitte. Socialização: Como ser um membro da sociedade
in: Sociologia e sociedade: Leituras e introdução à sociologia (compilação de textos por) Marialice Mencarini Foracchi (e) José de souza Martins. Rio de Janeiro: LTC - Livros Técnicos e Científicos Editora S.A., 1977

BRASIL. LEI Nº 9.394, DE 20 DE DEZEMBRO DE 1996.  Disponível em:<http://www.planalto.gov.br/ccivil_03/leis/l9394.htm> . Acesso em: 25 abr. 2013.

CAMPOS, Maria Malta e ROSEMBERG, Fúlvia.  Critérios para um atendimento em creches que respeite os direitos fundamentais das crianças. 6.ed. Brasília : MEC, SEB, 2009.44 p.

FREITAS, Luiz Carlos de. Avaliação educacional: caminhando pela contramão. Petrópolis, RJ: Vozes, 2012.

FINCO, Daniela; SILVA, Peterson Rigato da; DRUMOND, Viviane.  Repensando as relações na Educação Infantil a partir da ótica de gênero.  In: GEPEDISC  - Culturas Infantis. Culturas Infantis em creches e pré-escolas:  estágio e pesquisa. Campinas, SP: Autores Associados, 1ª. ed., 2011.

GUARULHOS, Proposta Curricular, Quadro de Saberes Necessários.  Secretaria Municipal de Educação. Guarulhos, 2010.

JUNQUEIRA, Rogério Diniz. Homofobia nas Escolas: um problema de todos. In: JUNQUEIRA, Rogério Diniz (org).  Diversidade Sexual na Educação: problematizações sobre a homofobia nas escolas.  Brasília : Ministério da Educação, Secretaria de Educação Continuada, Alfabetização e Diversidade, UNESCO , 2009. p.13-52.

VENTURA, Monteserrat; HERNANDEZ, Fernando. Os projetos de trabalho: uma forma de organizar os conhecimentos escolares. In: A organização do curriculo por projetos de trabalho: o conhecimento é um caleidoscópio. Porto Alegre: Artmed, 1998.

ZABALA, Antoni. A prática educativa: como ensinar. Porto Alegre: Artmed, 1998, 224p.


*Daniel Cerqueira é educador e pesquisador da produção de homofobia em ambientes educativos e das políticas públicas de combate à ela.
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